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Le maquis des carottes

Parce que la flamme de la liberté ne doit pas s'éteindre

Inauguration de la nouvelle caserne de Gendarmerie à Montech 82700

La nouvelle caserne de Gendarmerie de Montech vient d'être inaugurée. Très belle cérémonie. Les gendarmes mis à l'honneur.
La nouvelle caserne de Gendarmerie de Montech vient d'être inaugurée. Très belle cérémonie. Les gendarmes mis à l'honneur.
La nouvelle caserne de Gendarmerie de Montech vient d'être inaugurée. Très belle cérémonie. Les gendarmes mis à l'honneur.
La nouvelle caserne de Gendarmerie de Montech vient d'être inaugurée. Très belle cérémonie. Les gendarmes mis à l'honneur.

La nouvelle caserne de Gendarmerie de Montech vient d'être inaugurée. Très belle cérémonie. Les gendarmes mis à l'honneur.

Cette nouvelle caserne est située rue de la Gendarmerie (la bien nommée) route de Montbartier à MONTECH.

Comme déjà signalé auparavant, l'Amicale souhaite ardemment que cette nouvelle caserne puissent un jour porter à son fronton le nom de André BONNET.

Pourquoi ? Fils de gendarme, André Bonnet nait dans la Brigade de Gendarmerie de Montech le 10 janvier 1915. Il grandit dans son village, sportif il s'adonne au rugby en haut niveau, puis il  s' engage en Résistance. Arrêté par la Gestapo, il est emprisonné à FRESNE où il subit de nombreux sévices. Il est fusillé au Mont Valérien le 30 novembre 1942 (jour de la St André) avec 10 camarades.

Voici en copie ci-dessous sa biographie :

"Le jeune André Bonnet a fait ses premières armes de ballon ovale à l'école de Montech, puis, âgé de quinze ans, il devient champion de France « juniors » avec le S.A. Bordeaux en 1930. De 1933 à 1935, en service à l'école d'aviation d'AVORD (18), il joue à Vierzon (18) et Bourges (18) où il se marie. Ses exploits sur le terrain arrachent les bravos des supporters. Découvert par l'international Bonnamy, il devient l'un des meilleurs trois-quarts centre français du moment, sous les couleurs du « Celtic Paris » et soulevait l'enthousiasme des foules du stade Jean-Bouin. Il sera champion de France international, quatre fois sélectionné. La presse sportive de l'époque, le journal L'Auto et le grand critique sportif Marcel de la Borderie, lui réserveront nombre d'articles particulièrement élogieux avec des titres évocateurs.

Mais la guerre survint et André Bonnet, dès la fin 1940 entre dans le réseau « Alliance » comme lieutenant des Forces Françaises Combattantes, se dépensant sans compter au service de la résistance et de son pays. Le 3 novembre 1941, à 5 h du matin, il est arrêté par la Gestapo au moment où il transporte un message à l'état-major des forces françaises libres à Londres.

Condamné à mort, il sera fusillé avec 10 autres héros de la résistance au Mont-Valérien le 30 novembre 1942, jour du débarquement des américains en Afrique du Nord. C'est en chantant et en faisant chanter ses camarades d'infortune qu'il subira le sacrifice suprême. Auparavant, dans une lettre à sa famille, il écrivait : « Je ne puis vous dire mon bonheur d'avoir été choisi pour une telle mort. Je suis heureux d'avoir souffert pour ma patrie. Courage et confiance jusqu'au bout. » André Bonnet est mort en héros. Malgré les tortures morales et physiques subies à Fresnes, il n'a jamais trahi ses amis. Jusqu'au bout, il eut une attitude d'une dignité extrême. Titulaire de la Croix de guerre avec palmes et de la médaille de la résistance, André Bonnet reçut à titre posthume la Légion d'honneur. L'avenue principale de Montech, le CD 928 en provenance de Montauban, porte aujourd'hui son nom." (lien blog solexine).

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